Ma question fait suite à la pré-COP 27, organisée à Kinshasa la semaine dernière. Parmi les sujets qui y ont été soulevés par les pays en voie de développement, figure celui des efforts demandés à ces pays, notamment africains, peu émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale, mais qui ont besoin des énergies fossiles et de leur exploitation pour accélérer leur développement.
Il est difficile d'allier lutte contre le changement climatique et lutte contre la pauvreté. Les besoins à court terme de ces pays peuvent être en contradiction avec les objectifs internationaux de réduction d'émissions de gaz à effet de serre.
Comment le discours des pays industrialisés est-il perçu dans les négociations internationales ? Comment adapter ce discours afin de rendre acceptables - et même audibles - les efforts demandés à ces pays moins favorisés ?