Les tensions sur les approvisionnements en énergie mettent en évidence la responsabilité climatique des pays en guerre, car cette situation nous pousse à prendre des décisions politiques qui ont des impacts sur le climat. Nous construisons un central méthanier au large du Havre afin d'importer du gaz de schiste, et nous allons remettre en fonctionnement des centrales à charbon. La COP27 soulignera-t-elle que les conflits causent des régressions, y compris sur le plan climatique ?
Par ailleurs, lorsqu'on leur parle d'atténuation, les pays en voie de développement, qui sont peu émetteurs de gaz à effet de serre et ont parfois besoin des énergies fossiles pour se financer, interprètent souvent cela comme une provocation. Le Congo dispose par exemple des nappes pétrolières importantes.
Pensez-vous que la COP pourra faire avancer les choses, ne serait-ce qu'en pointant les responsabilités et les clivages ?