L'Égypte a fait de l'aide à l'Afrique une des priorités de cette COP. Alors que le continent africain n'est responsable que de 3 % des émissions, il est le plus touché par le dérèglement climatique. Au-delà des contributions déterminées au niveau national (CDN) qui ont été annoncées par plusieurs pays, les pays africains ont lancé plusieurs initiatives pour encourager l'adaptation, telles que les « budgets verts ».
S'agissant de l'aspect diplomatique, nous allons effectivement nous efforcer de nous adresser à tous les pays et d'accommoder tout le monde dans le contexte international délicat que nous connaissons. La diplomatie égyptienne est connue pour sa capacité à trouver des compromis. Nous allons essayer de proposer des solutions équilibrées et encourager les grandes puissances à honorer leurs engagements déjà pris.
Comme c'était le cas pour les précédentes COP, une zone sera réservée aux protestataires. Par ailleurs, la société civile sera représentée et participera activement aux travaux.
Enfin, les questions relatives au genre sont toujours débattues durant les COP, comme d'ailleurs dans toutes les instances onusiennes et internationales. Le gouvernement égyptien accordant beaucoup d'importance à la question de l'émancipation des femmes, il a décidé de consacrer une journée entière aux travaux sur le genre.