rapporteur spécial de la mission « Recherche et enseignement supérieur ». – Je comprends que vous déploriez l’annualité de la loi de finances, mais vous m’accorderez qu’on n’y puisse pas grand-chose.
Pour rapporter les crédits sur l’enseignement supérieur et la vie étudiante, je me demande s’il ne faudrait pas une loi de programmation pour la culture, elle aurait son utilité.
Le CIR, ensuite, présente des dysfonctionnements, je les ai constatés lors d’une mission que j’ai conduite sur la pénurie de chercheurs en France ; nous avons d’ailleurs déposé des amendements en première partie de la loi de finances, qui n’ont pas été adoptés en séance. J’espère plus de soutien dans l’hémicycle lorsque nous reviendrons à la charge à ce sujet.
Sur les crédits de l’ESR, la commission des finances a souligné que les difficultés des établissements d’enseignement supérieur face aux surcoûts de l’énergie sont et vont être d’autant plus fortes que le patrimoine immobilier universitaire est vétuste et énergivore. Nous l’avions constaté dans un rapport d’information il y a deux ans. Des solutions existent, avec des portages financiers. Il faut les défendre et avancer, car si les établissements dépensent tout leur argent à payer leurs factures énergétiques, la recherche ne va pas prospérer dans notre pays…