Monsieur le ministre, j’avais l’espoir que vous exprimiez une position un peu plus claire et ferme en réponse à ma question. Malheureusement, vous avez fait une réponse tout à fait ordinaire, et même administrative, ce que je n’attendais pas.
Or ce qui se passe à Montauban se passe ailleurs, comme vous le savez parfaitement. Je comprends très bien qu’on entame un dialogue pour essayer de réduire, par filtres successifs, le nombre de personnes concernées. Mais, au bout d’un moment, il faut prendre une position claire, ce que vous n’avez pas fait, monsieur le ministre. Cette situation, via les réseaux sociaux, va se reproduire régulièrement. Vous n’avez jamais posé un interdit.
La situation est grave, et je rappelle qu’il ne s’agit pas d’un fait divers. Vous avez dit dans une interview qu’il ne fallait pas généraliser. Mais la masse critique est atteinte, et il est temps de passer à une position ferme et définitive sur ce problème qui va nécessairement se poser de nouveau.
Monsieur le ministre, nous attendons de vous une réponse ferme et durable, précisément pour que l’école soit un lieu d’émancipation à l’abri de toute pression.