Comme chaque année, nous entamons l’examen du PLF par un débat consacré à l’impôt sur le revenu. Nos collègues radicaux ont donc déposé un amendement tendant à rendre universel cet impôt, cependant que les trois groupes de gauche proposent, eux, d’en augmenter le montant.
Pour ma part, je formulerai trois observations.
Sur l’article lui-même, je salue l’initiative du Gouvernement d’indexer le barème sur l’inflation. Certes, il s’agit là d’une mesure classique, mais qui, cette année, prend tout son sens. Certes, elle coûte 6 milliards, mais c’est une bonne chose ; à défaut, compte tenu du niveau de l’inflation, les revenus du travail auraient été trop fortement touchés et cela aurait brouillé le message que nous entendons faire passer sur la valeur travail.
Comme chaque année, je salue l’initiative « historique » du président Requier, initiative qui nous apparaît comme extrêmement sympathique et que, tout comme le président Delahaye, nous voterons, comme nous l’avons déjà fait l’an passé.
Enfin, je rappelle à nos collègues de gauche que, notre impôt sur le revenu étant déjà l’un des plus progressifs du monde, il ne nous apparaît pas opportun de le rendre encore plus progressif, quand bien même, comme l’a indiqué le ministre, cette mesure serait source de recettes supplémentaires pour l’État, certes importantes, mais manifestement confiscatoires.