Ce sujet est important et il nous tient à cœur, car il s’agit de permettre à nos enfants, de tous les milieux, notamment des plus modestes, d’accéder à une alimentation de qualité et à la restauration scolaire. Je tiens d’ailleurs à saluer les très nombreuses initiatives des collectivités locales en la matière.
L’État s’est également engagé à soutenir les collectivités locales qui mettent en place des dispositifs tels que la « cantine à 1 euro » ou les petits-déjeuners gratuits – je tiens à les souligner et à les mettre en valeur, car c’est par le biais de tous ces dispositifs que nous pouvons solvabiliser les familles dans l’accès à la cantine pour leurs enfants.
Au-delà des arguments avancés par le rapporteur général, j’en citerai un autre : le crédit d’impôt ne permettrait pas de solvabiliser les familles au moment où elles en ont le plus besoin, c’est-à-dire au moment de la dépense, puisque le bénéfice du crédit d’impôt est retiré un an après la dépense.
Si nous voulons permettre l’accès à la cantine des enfants de milieu modeste, c’est au moment où les familles doivent payer la cantine que nous devons le plus les aider. Des dispositifs existent ; il faut, bien sûr, continuer à les renforcer et à les étendre.