Cet amendement vise l’enseignement supérieur privé. Il s’agit non pas de supprimer, mais de tenter de réduire une inégalité qui existe entre l’enseignement supérieur privé et public.
Les étudiants qui sont dans le privé, soit parce qu’ils l’ont choisi, soit parce que la filière qu’ils veulent suivre n’existe que dans le privé, ou encore pour des raisons pratiques, ne vont bénéficier que d’une réduction d’impôt d’un montant de 183 euros – un montant dérisoire –, alors que le coût de leur scolarité représente, en moyenne, entre 8 000 et 12 000 euros, pour des familles qui ne sont pas nécessairement toutes issues de classes sociales très favorisées.
Cet amendement vise donc à rehausser cette réduction d’impôt à hauteur de 2 000 euros. La raison est simple : tous les étudiants ne choisissent pas nécessairement entre le privé ou le public. On sait comme cela se passe… Quand votre enfant vous dit ce qu’il a choisi, c’est parce que la filière le tente ou parce qu’il n’a pas le choix. Les filières d’enseignement public sont saturées ; ce qui se fera dans le privé libérera des places dans le public et cela améliorera donc la qualité de l’enseignement public !
Le secteur privé estime que ce qu’il apporte à l’enseignement supérieur procure une économie de 6 milliards d’euros à l’État.
C’est la raison pour laquelle notre amendement propose cette réduction d’impôt.