En France, un quart des familles sont des familles monoparentales, et 82 % des enfants concernés vivent avec leur mère, selon l’Insee.
Or 45 % des enfants qui vivaient avec leur mère étaient sous le seuil de pauvreté en 2018, contre 22 % de ceux qui étaient gardés chez leur père – soit un taux comparable à celui de l’ensemble des familles françaises, puisqu’un enfant sur cinq est pauvre.
Afin d’aider les familles monoparentales, majoritairement portées par les mères, dont le taux de pauvreté est double et dont les revenus moyens sont également plus faibles, cet amendement a pour objet de faire passer de 50 % à 80 % le montant des dépenses éligibles au crédit d’impôt relatif aux services à la personne, afin de favoriser une meilleure prise en charge des frais de garde de l’enfant ou encore d’aide aux tâches ménagères.
Cet amendement est inspiré du travail de Paula Forteza, ancienne députée des Français de l’étranger, et de nos collègues écologistes de l’Assemblée nationale.