Intervention de Gabriel Attal

Réunion du 18 novembre 2022 à 16h00
Loi de finances pour 2023 — Après l'article 3

Gabriel Attal :

En raison des fonctions qui ont été les miennes ces dernières années – secrétaire d’État à la jeunesse, porte-parole du Gouvernement et, désormais, ministre du budget –, j’ai eu l’occasion, à d’assez nombreuses reprises, d’aller à la rencontre de nos agriculteurs et de nos éleveurs. Je dois dire que j’ai rencontré très peu de femmes et d’hommes qui aiment autant les bêtes que nos éleveurs !

Je trouve d’autant plus insupportable d’entendre nos éleveurs – mais aussi nos bouchers – insultés, calomniés, qualifiés de « barbares » de « meurtriers », de « terroristes » par certaines associations, évoquées à travers cet amendement, qui commettent, il faut le dire, des actions souvent inacceptables.

Certes, des associations ont pu être lanceuses d’alerte et conduire à faire évoluer certaines pratiques. C’est parce que des associations ont réussi à placer des caméras dans des abattoirs et à révéler des pratiques inacceptables que l’on a pu, ensuite, faire évoluer la législation et donner aux abattoirs les moyens de mieux s’équiper et de respecter les bêtes au moment où elles sont abattues.

En revanche, s’introduire illégalement, casser, agresser physiquement, parfois violemment, sont des actes inacceptables et condamnables.

Je veux dire une chose qui me paraît importante : aujourd’hui, si une association ou certains de ses membres sont condamnés pour une liste de faits, l’association perd son droit à octroyer une réduction d’impôt à ceux qui lui font des dons. Cette liste se limitait essentiellement, jusqu’à il y a quelques années, à des faits d’abus de biens sociaux – ce sont les faits que l’on observait le plus régulièrement dans les associations.

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