Je reprends rapidement les arguments que j’ai développés précédemment.
Premièrement, le coût de la mesure n’a pas été évalué.
Deuxièmement, des aides existent déjà : le taux de TVA à 10 %, le dispositif d’obligation d’achat, qui permet d’ailleurs de renforcer la rentabilité des capitaux investis, le dispositif de prime à l’autoconsommation photovoltaïque qui est proposé par EDF. Enfin, des aides sont souvent accordées en sus par les collectivités territoriales pour le solaire thermique, et parfois photovoltaïque.
Comme je l’ai déjà indiqué, j’estime qu’un « maquis » d’aides n’est pas utile. Nous devons rationaliser la dépense publique et nous assurer de son efficacité. Il convient pour cela de réduire nos émissions de CO2 afin de lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi contre la pollution atmosphérique, dont je rappelle que le coût annuel en France est de l’ordre de 100 milliards d’euros.
Dans cette valse des milliards, la santé de nos concitoyens doit aussi être prise au sérieux.
Avis défavorable.