Éric Bocquet et moi-même nous sommes intéressés, dans le cadre d’un rapport de contrôle, à l’aide alimentaire, qui est tout à fait essentielle dans notre pays, et à l’engagement de tous nos bénévoles.
Je partage les observations du ministre et du président de la commission, mais je rappellerai également que céder des aliments dont la date de péremption est dépassée est totalement interdit.
Les associations font face actuellement à de grandes difficultés. Cela a été rappelé, 40 millions d’euros ont été ajoutés au budget afin de les soutenir, en raison de la baisse de la « ramasse », c’est-à-dire des dons de particuliers effectués à la sortie des caisses des supermarchés.
Les cessions par les supermarchés et les grands centres de commerce diminuent également, parce que ces entreprises cherchent à optimiser leurs dépenses dans un contexte de crise. Ainsi, des promotions sont pratiquées pour céder les produits s’approchant de leur date de péremption, par exemple. Ces entreprises font tout pour éviter que leurs comptes de résultat ne soient en déséquilibre.
Ce système souffre actuellement, et cela continuera pendant les mois à venir ; il faudra y être très attentif, car il est essentiel pour notre population.
Dans ces conditions, adresser un message bureaucratique supplémentaire aux entreprises de commerce alimentaire me semblerait catastrophique.