Je souhaiterais davantage de précisions, monsieur le ministre, car nous sommes aujourd’hui confrontés à un problème de souveraineté alimentaire. Les prix des céréales ont sérieusement augmenté, au point d’être multipliés par trois. Les éleveurs qui ont recours à ces céréales n’arrivent pas à revaloriser le prix de la viande en proportion. Leur situation est parfois dramatique.
L’idée des céréaliers est de signer des contrats pluriannuels, afin de limiter le coût des céréales pour les éleveurs, qui seraient ainsi au-dessus de leur seuil de rentabilité. Il s’agit de protéger l’agriculture française face à ces aléas.
L’expérimentation, par exemple pour trois ans, est primordiale, pour examiner si le processus est bien adapté et s’il se développe, mais nous devons à tout prix aller dans ce sens, pour protéger l’ensemble des productions de notre agriculture.