Le jeudi 17 novembre dernier, on y lisait, alors même que nous commencions l’examen du PLF et que, depuis plusieurs semaines, nous votions des dispositifs pour protéger les consommateurs de la flambée des factures d’énergie, à juste titre d’ailleurs : « La crise énergétique porte les dividendes mondiaux à un niveau record. » Le jour même, le Secours catholique publiait son rapport sur la pauvreté !
Pour mémoire, le revenu moyen des personnes accueillies dans les permanences catholiques est de 584 euros, et il s’agit de centaines de milliers de personnes, y compris parfois des salariés. Et Les Échos nous parlent de ce record au troisième trimestre, « rendu possible grâce à l’augmentation des bénéfices des compagnies pétrolières ». L’article continue ainsi : « Les actionnaires peuvent remercier les compagnies pétrolières et les prix élevés du baril d’or noir. Sur le seul troisième trimestre de 2022, ces dernières ont distribué 46, 4 milliards de dollars de dividendes, soit 75 % de plus qu’en 2021. » Et on nous annonce une année encore plus profitable en 2022…
Franchement, comment tout cela peut-il tenir ?