Je partage le constat du sénateur Bocquet : même si elles ont été revalorisées à l’issue de la crise sanitaire, ces professions conservent des niveaux de rémunération assez bas. La situation est encore amplifiée par le nombre d’heures effectivement réalisées et par le temps fractionné.
Néanmoins, la mesure proposée au travers de cet amendement s’ajouterait au dispositif existant des indemnités kilométriques. La logique voudrait plutôt que l’on réfléchisse à des revalorisations salariales tenant compte des conditions d’exercice ou de la pénibilité.
De mon point de vue, l’outil retenu est inadapté. J’émets donc un avis défavorable sur cet amendement.