Aujourd’hui, les plateformes de vente en ligne créent une concurrence déloyale, en pratiquant un dumping considérable sur les coûts de livraison des biens qu’elles commercialisent, le plus souvent à perte. Alors que la législation avait interdit la livraison gratuite, les plateformes ont contourné le problème, en proposant une livraison à quelques centimes.
Au-delà des contraintes de concurrence déloyale, ces pratiques suscitent des flux de livraison non optimisés, ce qui a un impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de congestion routière. De nombreux élus et citoyens se plaignent d’ailleurs de ce phénomène, qui a crû durant la crise sanitaire et qui ne faiblit pas depuis lors.
Le présent amendement a pour objet l’institution d’une taxe sur les livraisons, qui serait dégressive à mesure que la durée de livraison augmente, afin d’adresser un signal-prix aux consommateurs. Un tel mécanisme permettrait en outre de réduire l’impact carbone du secteur de la logistique.