M. le ministre nous a dit que l’application d’un taux réduit de TVA serait une mesure extrêmement coûteuse. Nous en avons tous conscience. Mais les déficits sont, eux aussi, coûteux, et l’impasse financière dans laquelle se trouvent un certain nombre d’AOM doit nous interpeller. Elle aura, elle aussi, un coût visible par les voyageurs. Ces derniers comprennent encore moins, par les temps qui courent, qu’on les incite plus à emprunter les transports publics. Tout cela doit donc être mis en balance.
En Île-de-France, en particulier, il faudra doubler le montant des investissements. Pour ce faire, il faudra trouver des solutions.
Vous avez raison de dire votre préférence pour une mesure de portée générale. Mon amendement répond à cette préoccupation, me semble-t-il.
Une augmentation des prix serait incompatible avec une baisse de la TVA ? Pourtant, il faudra faire les deux, les AOM étant bien contraintes d’augmenter les tarifs. Car l’objectif est aussi de leur permettre de se « refaire » financièrement pour faire face aux besoins du quotidien et pour investir.
Monsieur le rapporteur général, nous sommes d’accord sur la nécessité de remettre à plat le système. Mais, dans l’immédiat, pouvons-nous continuer à attendre, faute d’annonces claires ? Puisque nous avons encore quelques jours devant nous, en attendant, en particulier, d’aborder le versement mobilité, le Gouvernement pourrait annoncer qu’il engage un processus visant à sécuriser un certain nombre d’AOM. En tant que Francilien, je suis plutôt attentif à ce que dit la présidente de la région d’Île-de-France, qui a plaidé son dossier. Nous sommes nombreux, au sein de la représentation nationale, à attendre une réponse très claire.