Cette disposition coûterait 420 millions d’euros aux finances publiques, sans que soit garantie la répercussion de cette baisse de fiscalité sur le prix acquitté par les consommateurs.
Il faut évidemment agir en faveur du bien-être animal dans notre pays. Le Gouvernement a d’ailleurs montré, au cours des dernières années, qu’il était capable de prendre des initiatives extrêmement fortes en la matière.
Je citerai l’alourdissement des peines encourues par ceux qui maltraitent les animaux, la mise en place d’un certificat d’engagement et de connaissance pour toute personne acquérant un animal de compagnie, l’interdiction à venir de la vente des animaux de compagnie dans les animaleries, l’interdiction des élevages de visons, de nombreuses mesures relatives à l’élevage – interdiction du broyage des poussins ou de la castration des porcelets à vif –, l’installation de caméras dans les abattoirs, les millions d’euros alloués au soutien aux refuges dans le cadre du plan de relance.
Bref, nous faisons beaucoup pour le bien-être animal.
En revanche, pour ce qui est de priver nos finances publiques de 420 millions d’euros sans la moindre garantie que cela aura in fine quelque effet pour le consommateur, cela me paraît une mauvaise idée.
Avis défavorable.