Par cet amendement, nous voulons supprimer progressivement le dégrèvement supplémentaire accordé au transport routier de marchandises.
Nous pouvons tous nous entendre pour reconnaître une forme d’inadéquation entre, d’une part, le discours récurrent tenu sur la nécessité de relever le défi climatique, d’agir pour l’environnement, et, d’autre part, le maintien d’un tel dégrèvement.
Nous proposons donc d’investir davantage, notamment dans la décarbonation. Le volontarisme du secteur du transport de marchandises n’est évidemment pas en cause : il faut souligner les efforts qu’il a déjà entrepris, mais il faut aller encore plus loin.
Il est indispensable que désormais les investissements, donc la dépense publique, soient réellement concentrés sur le développement de transports alternatifs au tout-routier. Je pense au fret ferroviaire et au fret fluvial, mais aussi à tous les modes de transport qui restent à inventer, à développer, utilisant d’autres énergies que le gazole.