Il est défavorable. Prenons garde à de telles mesures, sinon radicales, à tout le moins brutales et non préparées. On peut tout de même reconnaître que, dans notre pays, la concurrence entre les différents modes de transport a été bénéfique pour l’usager, à la fois sur le plan tarifaire et en matière de temps de parcours.
Vous êtes, comme moi, attentif au coût des transports et à leur facilité d’accès, quelles que soient les générations. Vous voyez bien que l’on n’y est pas.
Il conviendrait donc plutôt d’avancer progressivement. Nous avons évoqué tout à l’heure les biocarburants et l’innovation. Peut-être les avions pourront-ils demain, pour répondre à cette exigence, transporter moins de passagers. Mettons-nous à la place des usagers – c’est le cas d’un certain nombre d’entre nous – qui travaillent à sept ou à huit heures de train de leur domicile, contre une heure et demie en avion.
Il me paraît logique que l’argent public vienne combler les déficits. À défaut, si certaines populations perdaient la faculté de pouvoir se déplacer rapidement, des régions pourraient se retrouver complètement à l’abandon. Ce ne serait pas équitable.
Notre avis est donc défavorable.