Nous allons voter ces amendements, même si la problématique qu’ils soulèvent ne se pose, malheureusement, pas seulement dans les ZRR – un zonage connu et reconnu dans le cadre duquel nous pouvons peut-être agir plus fortement qu’ailleurs.
Monsieur le ministre, je pourrais presque comprendre les arguments que vous venez d’avancer, mais, je vous le dis très sincèrement, ils sont inaudibles. Ce n’est pas qu’ils ne sont pas justes, ils sont simplement – j’y insiste – inaudibles.
Le fait que ce soit une niche dans la niche dans la niche ou la problématique du respect du droit européen, très bien ! Mais, là, nous nous adressons à des Françaises et à des Français qui ont besoin de ces aides à domicile. À des femmes et à des hommes qui se demandent s’il est toujours intéressant de continuer à aller travailler vu le coût de l’énergie, notamment du gazole. Et à des associations et, plus largement, à des présidents de départements.
Car, nous le savons, quand les associations n’ont plus les moyens de boucler leur budget, elles se tournent d’abord vers les départements pour obtenir un abondement et continuer de satisfaire, dans tous nos territoires, à un besoin de service public, certes délégué, mais qui contribue à garantir l’égalité, en permettant à chacune et à chacun de vivre dignement là où il habite.
Je vous l’ai déjà dit à propos d’autres amendements, nos propositions ne sont peut-être pas parfaites d’un strict point de vue comptable, comme vous le souhaiteriez. Mais parce que vous êtes issu de la majorité présidentielle qui a gagné les élections législatives, vous avez le pouvoir de rendre, par un sous-amendement, le dispositif opérationnel afin de répondre aux besoins des Françaises et des Français.