Nos collègues doivent bien comprendre que le montant des aides personnelles au logement est calculé en fonction d’un barème établi en prenant en considération, notamment, le montant du loyer payé, ainsi que les dépenses accessoires retenues forfaitairement.
Or cela fait maintenant des années que ce forfait charges n’a pas été revalorisé, alors même que les prix de l’énergie ont explosé ces derniers temps. À ce jour, en dépit du bouclier, les dépenses de chauffage ont augmenté entre 100 % et 200 %, même si leur montant reste dans la limite du forfait charges.
Aussi, pour que le montant des aides au logement soit adapté à l’évolution réelle des dépenses des locataires, il faut prendre en compte l’évolution non seulement du loyer, mais aussi des charges.
C’est pourquoi nous proposons de revaloriser ledit forfait de 25 %. Certes, cela coûte cher – 1 milliard d’euros –, mais, je le rappelle, la contemporanéité de l’APL a permis à l’État de gagner en un an 1, 5 milliard d’euros sur le dos de locataires hypermodestes.
Nous proposons donc une mesure de justice et d’accompagnement du pouvoir d’achat, qui permettrait à nos concitoyens de mieux faire face à leurs dépenses de charges, qui ont fortement augmenté.