Les lignes de covoiturage permettent de développer un service de transport dans les territoires périurbains et ruraux, qui sont de plus en plus nombreux à être dotés d’autorités organisatrices de la mobilité. Ces dernières sont fondées à lever le versement mobilité dès lors qu’elles mettent en place un service de transport « régulier » de personnes.
Les espaces peu denses étant sous dotés financièrement pour développer des services de transport de type bus, M. Jacquin propose à travers cet amendement d’ouvrir la possibilité aux AOM de lever un versement mobilité pour développer des « lignes de covoiturage » ainsi que l’écosystème correspondant – parkings relais, abri de covoiturage, etc. – afin de contribuer au développement de solutions de mobilités partagées à des frais infiniment moindres pour les collectivités.
Cet amendement reprend les conclusions du rapport Mobilités dans les espaces peu denses en 2040 : un défi à relever dès aujourd ’ hui, publié par la délégation sénatoriale à la prospective en janvier 2021. Il s’avère encore plus pertinent aujourd’hui à l’aune de la crise énergétique, du retour de l’inflation, de la hausse des prix des carburants et de la nécessité de réduire l’autosolisme.