Elle l’a fait, parce que, grâce aux économies de fonctionnement, on peut sûrement acheter trois trombones de moins, mais où cela s’arrêterait-il, monsieur le ministre ?
Quand il n’y aura plus un seul conducteur de bus volontaire, nous aurons fait beaucoup d’économies de fonctionnement, mais nous n’aurons pas résolu les problèmes des transports publics.
Or les transports publics d’Île-de-France contribuent de manière essentielle à l’attractivité économique de la région, donc du pays, et les entreprises bénéficient également de notre système de transports.
Pourtant, les transports en commun sont un peu les demi-oubliés du « quoi qu’il en coûte ». Nous avions d’ailleurs dénoncé le fait que l’État décide de mettre en place des avances remboursables plutôt que d’assurer une prise en charge globale des conséquences de la crise.
Nous savons d’ores et déjà que les collectivités, en particulier la région, la Ville de Paris et le département des Hauts-de-Seine, vont devoir mettre la main à la poche.
Le Sénat a décidé de baisser la TVA à 5, 5 %, si bien que, dans le cas où cette mesure perdure, l’État participera aussi au financement.
Les entreprises doivent-elles participer à ce tour de table financier pour passer le mur que j’évoquais à l’instant ? Je pense que ce serait logique et équitable.
C’est pourquoi nous voterons ces amendements qui prévoient d’augmenter le versement mobilité.