Ce qui a changé dans ce débat par rapport aux années précédentes, c’est l’urgence pour l’usager, que tout le monde reconnaît.
De ce point de vue, la conférence de financement proposée par le rapporteur général n’a pas de sens : ce qu’il faut, c’est changer le statut de l’Île-de-France et faire en sorte qu’elle ait les mêmes pouvoirs que les autres régions de France. C’est cela la véritable réforme à mener, mais de toute façon, nous n’avons pas le temps de le faire d’ici aux jeux Olympiques.
En tout cas, nous ne devons pas nous mettre d’accord sur le dos des entreprises, qui financent, Mme Lavarde l’a rappelé, 50 % du coût des transports en Île-de-France.
En fait, dans ce conflit entre la région, les départements et l’État, personne ne veut entamer le dialogue ! Il est plus simple, sous prétexte de paix sociale, de faire perdurer un système, alors qu’il ne fonctionne plus depuis des décennies.
Il s’agit de la région capitale et il est temps de mettre les choses sur la table. Nous avons par exemple un problème de qualité, mais on n’ose pas aborder le problème.
C’est pour ces raisons que je ne voterai pas ces amendements qui visent à augmenter le versement mobilité. La gauche défend cette position depuis des années ; c’est sa logique.