Tout d’abord, nous ne pouvons pas imputer ses besoins de financement urgents à une mauvaise gestion, bien au contraire. Sans recherche d’économies, c’est bien plus de 750 millions d’euros qu’il faudrait trouver.
Ensuite, IDFM est la plus importante autorité organisatrice des mobilités de France, puisqu’elle prend en charge près de dix millions de voyageurs en moyenne par jour.
J’ajoute que les projets d’extension et de modernisation du réseau arrivent : préexploitation du Grand Paris Express en 2023 ; extension de la ligne 14 jusqu’à Saint-Denis et Orly en 2024 ; RER E jusqu’à Nanterre en 2023. Ces projets avancent malgré l’absence de financements par l’État, pourtant promis par Édouard Philippe, Premier ministre.
Enfin, l’effort demandé est collectif. On en demande un à l’État, un aux collectivités locales – Valérie Pécresse montre l’exemple – et un aux usagers. Il est donc logique d’en demander un aux entreprises. En répartissant ainsi l’effort, la charge sera moins écrasante pour chacun.
En tout cas, une augmentation modérée du versement mobilité sera moins lourde à porter pour les entreprises, notamment pour les plus petites d’entre elles, qu’une augmentation de 25 euros du tarif du passe Navigo.
L’idée avancée par le rapporteur général d’une conférence de financement est intéressante, mais elle ne répond pas à l’urgence de la situation. C’est la raison pour laquelle je maintiens mon amendement.