Revenons plutôt aux réalités : Île-de-France Mobilités est quasiment en faillite, sa capacité de désendettement atteint 14, 57 ans. Or, quand une commune atteint un ratio de 12 ans, la chambre régionale des comptes se saisit de sa situation et définit pour elle une trajectoire de redressement. L’agence de notation Moody’s a d’ailleurs dégradé la note d’Île-de-France Mobilités.
Nous sommes donc dans une crise terrible et l’endettement va encore s’alourdir – on parle d’un montant de 4, 9 milliards d’euros ! –, si Mme Pécresse décide de privatiser les bus de la RATP.
Il y a vraiment urgence à agir. On ne peut pas attendre un nouveau texte ni un énième PLFR !