La question des transports est au cœur de la vie quotidienne des Franciliens et chacun peut mesurer la complexité de la situation et la difficulté de trouver une solution.
On demande à la région Île-de-France de boucler un budget pour IDFM dans un contexte figé et avec des opérateurs qu’elle ne maîtrise quasiment pas.
Néanmoins, il faut bien qu’elle approuve un budget et qu’elle trouve un équilibre pour assurer la continuité du service, sans réduire davantage l’offre de transport. Elle doit évidemment éviter d’aggraver la galère quotidienne des Franciliens.
Nous sommes parfaitement conscients de l’effort que nous demandons aux entreprises, en augmentant le plafond de 5 %. Je précise cependant de nouveau que nous pensions à l’origine le relever de 7, 5 % et que les concertations avec la région nous ont amenés à proposer au Sénat un chiffre plus raisonnable.
Nous ne voulons pas par cet amendement figer les choses. Le Sénat est le représentant des territoires, il a une expertise reconnue sur la question des mobilités et nous estimons que l’effort doit être collectif.
Nous sommes prêts à assumer une augmentation du passe Navigo et du versement mobilité ; la région et les autres collectivités vont participer pour leur part à cet effort, mais nous devons aussi nous tourner vers l’État.
Pour conclure, nous devons bien avoir en tête que, si la question du financement du fonctionnement courant et de l’investissement d’Île-de-France Mobilités n’est pas réglée, nous allons vers de sérieux problèmes. Le président du conseil d’orientation des infrastructures évoque en effet le fait que nous sommes devant un « mur d’investissements » : il faudra certainement les doubler dans les années à venir.