Monsieur le ministre, vous avez évoqué les « moyennes », mais ce terme cache d’importantes disparités.
Certes, les collectivités territoriales ont connu « en moyenne » une augmentation de leur épargne brute entre 2017 et 2021, et non 2022, comme vous l’avez dit. Mais c’est oublier un peu vite la crise sanitaire et le coup d’arrêt porté aux investissements. Et au moment où elles peuvent investir de nouveau, la crise énergétique survient ! Aujourd’hui, le bulletin de santé des collectivités est très dégradé : elles auront bien du mal à boucler leur budget.
Une aide ponctuelle, c’est bien – nous allons d’ailleurs proposer un autre filet de sécurité dans quelques instants –, mais de la visibilité liée à des ressources pérennes, c’est nettement mieux pour assurer le fonctionnement des services publics locaux.