Madame la secrétaire générale, je souhaite vous interroger sur la sécurisation de nos emprises à l'étranger. Tout d'abord je veux assurer les personnels qui ont subi les attaques de notre ambassade au Burkina Faso de notre soutien sans faille. L'enjeu de sécurité ne peut pas être ignoré. Les travaux de sécurisation nécessaires doivent être réalisés et financés.
Quelles sont les grandes priorités dans ce domaine en 2023 ? Nos actions de sécurisation vont-elles se réorienter en raison de la guerre en Ukraine ou de l'influence grandissante de la Chine et de la Russie en Afrique, notamment ?
Il était prévu que la sécurisation de nos emprises à l'étranger soit financée par 29 ventes permettant de rembourser l'avance du compte d'affectation spécial (CAS) de 100 millions d'euros. Est-ce bien raisonnable ? Pouvez-vous nous assurer que nous ne nous retrouverons pas avec des personnels qui ne se logent plus ou qui louent, dilapidant en 10 ans le produit d'une cession ? Quand ils arrivent à louer car les difficultés dans ce domaine sont bien réelles !
Enfin, je souhaite vous féliciter pour l'effort réalisé, cette année encore, en matière de contributions volontaires. Nous sommes passés de 20,2 millions d'euros en 2021 à près de 30 millions d'euros en 2022. En 2023, la France prévoit de verser 58 millions d'euros de contributions volontaires sur le programme 105. Pourriez-vous nous en donner le détail ? Le décrochage de la parité euro dollar et l'envolée de l'inflation ont-ils bien été pris en compte dans la fixation de ce montant ? Êtes-vous en mesure de nous présenter des retombées de cette politique volontariste menée en matière de contributions volontaires ? La France est-elle parvenue à peser sur les orientations et les décisions de certains fonds qu'elles abondent ainsi de façon volontaire ?