Nous nous lamentons depuis des années sur la baisse des crédits de ce ministère. Nous avons une double peine dans cette commission puisque ce fut aussi le cas pour le ministère de la défense, qui a aussi joué un rôle pesant dans l'ajustement budgétaire. Nous avons tenté par le biais d'amendements de rectifier ces baisses, sans grand succès.
Je voudrais avoir deux précisions. S'agissant de la communication, nous avons pris conscience du besoin de lutter contre la propagande anti-française, avec notamment la création d'une chaine. Ce budget de 2,5 millions d'euros reste néanmoins assez modeste au vu des besoins. Est-il prévu de recruter des locuteurs des langues de ces pays ainsi que de spécialistes des réseaux sociaux, au-delà de la création de cette chaine ?
Sur l'immobilier, contrairement à ce qui était prévu dans le précédent budget, la hausse des moyens n'a pas eu lieu en 2022. En effet, une dotation à hauteur de 36 millions d'euros était prévue mais le ministère n'a pas bénéficié de ces crédits promis, ce qui pose un problème de sincérité budgétaire. Quels sont donc les travaux auxquels nous avons dû renoncer ? Quelles sont les priorités pour les crédits annoncés ?
Je terminerai par un plaidoyer pour que les nouveaux ETP soient déployés dans les postes consulaires, tout en sachant que l'augmentation ne vient que rectifier les suppressions intervenues entre 2017 et 2019, dans le cadre d'Action publique 2022. Nous ne faisons que revenir au niveau de 2017.