Il y a presqu'un an jour pour jour, le 27 octobre 2021, vous nous rappeliez combien l'enjeu de l'innovation allait s'avérer crucial pour la survie de notre marine dans un environnement de plus en plus contesté. Vous nous décriviez la perspective de livraison en 2027 du premier drone hélicoptère. Vous nous avez décrit les potentialités des lasers tant pour la lutte anti-drone que pour la guerre spatiale. Déjà, vous évoquiez la nécessaire surveillance des fonds sous-marins aux points stratégiques. On peut dire que depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, presque toutes les menaces que vous évoquiez se sont réalisées et justifient la mise en oeuvre la plus rapide possible de tous ces projets.
J'ai trois questions. Quelles sont vos priorités, les plus immédiates et celles à inscrire dans la future loi de programmation militaire ? Dans combien de temps estimez-vous que les innovations les plus urgentes entreront en service effectif, qu'il s'agisse des drones ou des lasers de puissance ? Enfin, le montant des crédits d'études amont prévu par le projet de loi de finances pour 2023 pour le domaine naval, hors dissuasion (40 millions d'euros, soit 4% du montant global de 1 milliard d'euros affectés aux études amont) est-il suffisant ?