Dans son récent ouvrage Géopolitique des mers et des océans, Pierre Royer rappelait : « qui tient la mer tient le monde ». Pensez-vous que nos moyens prépositionnés dans l'Indopacifique sont suffisants ? Concernant les fonds marins, notre capacité d'intervention dans les fonds très profonds est assez limitée. Nous avons en France l'outil du Nautile mais qui dépend de l'IFREMER. Or il semble que l'objectif soit de désarmer ce sous-marin à partir de 2029. N'est-il pas nécessaire de conserver cet outil dual civilo-militaire, pour nous permettre de rester dans les 5 pays au monde capables de descendre à 6000 mètres sous la mer ? Il nous faut conserver cette agilité que les robots n'ont pas. Au regard des nombreux enjeux de sécurité, notamment sur les câbles, ce défi vous semble-t-il une perspective pour l'avenir ?