Monsieur le sénateur, je veux tout d’abord vous rappeler que les soins psychiatriques aux personnes détenues relèvent au premier chef du ministère de la santé et de la prévention, même si cet enjeu mobilise au quotidien tous les services de l’État, notamment l’administration pénitentiaire.
Les ministères de la justice et de la santé mènent un travail conjoint pour améliorer les modalités de prise en charge des personnes détenues nécessitant des soins psychiatriques, suivant la feuille de route qu’ils ont signée pour la période 2019-2022 et qui sera reconduite à compter de 2023.
Dans ces conditions, je demande le retrait de cet amendement. À défaut, j’émettrais un avis défavorable.