Je partage bien évidemment vos préoccupations sur la PJJ, mon cher collègue, notamment sur la nécessité d’en revaloriser les métiers, qui souffrent d’un déficit d’attractivité, alors même qu’ils sont essentiels et répondent à une mission de service public.
Je ne suis toutefois pas d’accord sur le manque de moyens que vous mettez en avant, ni même sur la priorité qui serait donnée à la construction de centres éducatifs fermés.
La hausse de 10, 3 % des crédits alloués à la PJJ est en très grande partie tirée par l’augmentation des dépenses de personnel, qui s’explique par le relèvement du point d’indice, mais, surtout, par l’effet en année pleine des revalorisations décidées dans le cadre du Ségur. Certains corps communs spécifiques, tels que les éducateurs, les travailleurs sociaux et les psychologues, ont en outre bénéficié de mesures catégorielles.
En conséquence de ces évolutions positives figurant dans le projet de loi de finances pour 2023, l’avis de la commission est défavorable.