C’est le premier amendement d’une série assez importante d’amendements qui visent à majorer les crédits destinés aux structures d’insertion par l’activité économique.
L’IAE est incontestablement une forme très pertinente d’accompagnement vers l’emploi, notamment pour les chômeurs de très longue durée, les bénéficiaires du RSA ou des jeunes très éloignés de l’emploi. Les crédits sont en légère progression en 2023, mais les structures de l’IAE auraient sans doute souhaité disposer d’une marge budgétaire plus importante, d’où cette série d’amendements.
Toutefois, je vous rappelle que le secteur a été particulièrement soutenu ces quatre dernières années. Les crédits, qui s’élevaient à 840 millions d’euros en 2018 et à 900 millions d’euros en 2019, sont passés à 1, 3 milliard d’euros en 2023, soit une augmentation de l’ordre de 50 %.
Compte tenu de cette progression, du niveau de consommation de crédits en 2022, qui est d’environ 1, 2 milliard d’euros, de la légère augmentation cette année et du nécessaire effort budgétaire, dont nous parlons beaucoup depuis le début de l’examen des crédits de la mission, il ne me semble pas souhaitable d’aller au-delà de la dotation prévue pour 2023.
La commission demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.