Intervention de Catherine Belrhiti

Réunion du 29 novembre 2022 à 9h30
Questions orales — Fermeture des maisons forestières

Photo de Catherine BelrhitiCatherine Belrhiti :

Vous n’êtes pas sans savoir, monsieur le secrétaire d’État, que des feux de forêt ont récemment dévasté nos campagnes et souvent menacé nos villes. En 2022, plus de 30 000 hectares forestiers ont ainsi été ravagés par le feu, sans distinguer selon leur origine, que celle-ci soit criminelle ou non.

Nos services d’urgence ont été, comme chaque année, sollicités jusqu’au point de rupture ; il convient d’ailleurs de saluer ici l’engagement et le dévouement des pompiers et du secours civil.

Toutefois, savoir tout cela ne vous suffit pas pour être convaincu qu’il faut agir, au contraire.

En effet, depuis un décret du 12 février 2015, les maisons forestières continuent de faire l’objet de mises en vente, alors que les agents de l’Office national des forêts (ONF) peinent à obtenir le renouvellement de leurs postes et les moyens d’assurer leurs missions de surveillance au sein de nos forêts.

Pourtant, qui d’autres qu’eux pour assurer la surveillance de nos massifs et des espèces qu’ils abritent ?

Cette question est d’autant plus impérieuse que certaines de ces maisons forestières, à l’instar de celle de Guermange, en Moselle, se situent dans des sites protégés Natura 2000 ou classés « réserves de biosphère » par l’Unesco.

Les économies financières résultant de la fermeture des maisons forestières dans ces sites ont en réalité un coût exorbitant : la disparition des espèces, voire des forêts elles-mêmes…

Monsieur le secrétaire d’État, quelles mesures concrètes allez-vous prendre pour freiner ces fermetures et ce désengagement de l’État dans la protection de nos forêts et de leur écosystème ?

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