Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, avant que cette disposition soit introduite par l’Assemblée nationale, elle a fait l’objet d’un long débat. Le rapporteur Philippe Gosselin et moi-même, nous sommes exprimés tant sur le fond – il s’agit, vous l’aurez compris, de la transparence de la vie publique – que sur la forme : nous avons considéré que débattre de ces questions, qui concernent non pas seulement les élus ultramarins, mais tous les élus de la République, au moment où nous abordons l’évolution institutionnelle de la Martinique et de la Guyane – et alors que nous évoquerons tout à l’heure la Polynésie française – pouvait contribuer à stigmatiser l’outre-mer. C'est la raison pour laquelle je m’en remets à la sagesse du Sénat.