Alors que 19 % des jeunes de 15 à 24 ans sont au chômage et que 20 % des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté, il n’existe aucun filet de sécurité pour les moins de 25 ans. Près de 800 000 jeunes ne bénéficient d’aucune couverture minimale.
Cet amendement vise à étendre l’accès au revenu de solidarité active aux jeunes de 18 à 25 ans, ce revenu étant le dernier filet de sécurité de notre pays en matière de protection sociale. Les jeunes de 18 à 25 ans peuvent voter, être salariés, payer des cotisations et des impôts, mais ils ne peuvent pas accéder au RSA.
Le plan « 1 jeune, 1 solution » lancé par le Gouvernement n’est pas à la hauteur : de nombreux jeunes se retrouvent sans emploi ni formation et, surtout, sans aucun revenu.
Les contrats précaires ne sont pas la solution. L’ouverture du RSA aux moins de 25 ans permettra d’accompagner notre jeunesse dans sa formation et son insertion professionnelle.
Mes chers collègues, lutter contre la précarité de notre jeunesse, ce n’est pas faire de l’assistanat, c’est investir pour l’avenir !