Les crédits consacrés à ces centres mis en place en 2020 et 2021 expliquent déjà la majeure partie de la hausse des dépenses relatives à la lutte contre les violences faites aux femmes dans le budget proposé cette année.
Il faut laisser le temps au dispositif de monter en puissance, nous semble-t-il : les centres sont à peine créés.
En outre, les auditions que nous avons conduites ne nous ont pas permis d’identifier une problématique particulière de sous-financement en la matière.
En revanche, madame la ministre, les associations avec lesquelles nous avons échangé considèrent que le financement de ces centres devrait relever du budget de la justice et non du programme 137, dont l’objet devrait être centré sur le soutien aux victimes.
La commission demande le retrait de l’amendement.