Les termes « médecine intégrative » désignent le recours simultané, pour le suivi d’un patient, à la médecine dite conventionnelle, qui s’appuie sur des traitements ayant obtenu une validation scientifique, et aux médecines alternatives.
Le Gouvernement est particulièrement attentif au développement des pratiques de médecines alternatives ou non conventionnelles, en particulier aux dangers et aux dérives du marché alternatif de la guérison et du bien-être.
Selon les derniers rapports de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), près de 400 pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique sont proposées, 1 800 structures d’enseignement ou de formation sont jugées à risque, 4 000 psychothérapeutes autoproclamés n’ont suivi aucune formation et ne sont inscrits sur aucun registre. En outre, 3 000 médecins seraient en lien avec la mouvance sectaire et les dérives sectaires dans le domaine de la santé, ce qui représente près de 40 % de l’ensemble des signalements reçus.