Le constat fait par la commission d’enquête est clair : l’amalgame de crédits n’apporte rien et il ne faut pas mélanger les lignes budgétaires. C’est pour cette raison que nous souhaitons un fonds spécifique.
La dépollution est un enjeu de santé publique. On a évalué les besoins à 75 millions d’euros pour une année, mais il faut raisonner sur une période de dix à douze ans, parce que la situation est catastrophique.
Si nous voulons apporter à nos concitoyens une qualité de vie digne de ce qu’ils sont en droit d’attendre, il faut flécher spécifiquement des crédits sur la dépollution. Nous y tenons.
Il s’agit tout simplement d’une question de salut public – nous ne proposons pas cela pour le plaisir de dépenser !
Nous sommes parvenus à trouver des fonds pour financer le « quoi qu’il en coûte ». Il faut faire de même pour la dépollution. Nous avons une loi sur l’eau et une loi sur l’air, mais nous sommes orphelins d’un outil législatif s’agissant des sols ; nous préconisons donc dans notre rapport d’en créer un.