On sait que 44 % seulement des actions du PIA 4 ont été évaluées. On sait également que notre pays manque cruellement d'une culture de l'évaluation.
On vous présente souvent comme l'homme qui dépense notre argent. Une potentielle gabegie budgétaire a également été mise en avant. Comment l'éviter ? Y aura-t-il un contrôle a posteriori en dehors de l'évaluation ? Peut-on imaginer que la Cour des comptes puisse exercer un contrôle sur ce qui a été engagé ? Cela a-t-il déjà été évoqué ?
Par ailleurs, quel rôle joue aujourd'hui François Bayrou à vos côtés, même s'il est particulièrement discret comme haut-commissaire au plan ? Il a parlé d'une ardente obligation à un retour au plan en octobre 2021. Les investissements que vous avez engagés depuis le début de l'année sont-ils compatibles avec la mission de François Bayrou, dont on a du mal à définir les contours ?
Il n'y a pas grand-chose sur le logement dans France 2030, hormis peut-être sur la rénovation énergétique. Or on constate aujourd'hui une véritable crise du logement dans notre pays, en particulier en ce qui concerne la construction. Y aura-t-il des projets dans ce domaine ?
En matière de formation, pensez-vous que des investissements puissent être fléchés vers des structures existantes ? Je pense par exemple aux lycées professionnels ou aux écoles de la seconde chance.