Intervention de Guillaume Gontard

Réunion du 30 novembre 2022 à 21h45
Loi de finances pour 2023 — État b

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

J’irai dans le même sens que mes deux collègues. Je n’ai pas fait autant de budgets, mais je constate également que le sujet revient sans cesse, année après année.

Rappelons-nous les chiffres, mais n’oublions pas qu’il s’agit de femmes et d’hommes. Depuis la création de l’ONF, il y a eu 6 000 postes en moins, dont 1 000 depuis 2017.

Comment peut-on faire fonctionner un service public en enlevant leur poste aux hommes et aux femmes qui le font vivre ? C’est impossible. Il faut donc revenir très vite sur le contrat d’objectifs et de performance, qui n’a qu’une seule finalité : casser le service public de la forêt.

Monsieur le ministre, vous ne proposez même pas de retrouver un niveau constant d’effectifs, puisqu’il y aura encore des suppressions de poste ! C’est totalement inacceptable.

Il y a plusieurs amendements. Nous devrons trouver au cours de nos débats un terrain d’entente. En tout cas, il faudrait au moins 200 effectifs de plus pour cette année. C’est absolument indispensable.

Nous proposons de créer 1 000 postes, tout simplement pour revenir à l’état de 2017, ce qui ne me paraît pas totalement scandaleux.

De plus, je rappellerai que ces hommes et ces femmes ont le statut de fonctionnaire, ce qui est très important face à la dérive des contrats courts. Nous avons besoin de fonctionnaires. Leur statut est une garantie d’indépendance. Gérer une forêt, c’est vendre du bois, protéger la biodiversité et tisser des liens directs avec les élus locaux sur le territoire. Il faut donc garantir l’indépendance des agents, ce que permet le statut de fonctionnaire.

Ainsi, nous demandons la création de postes de fonctionnaires. Nous en avons besoin aujourd’hui !

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