Monsieur le ministre, j’ai entendu et compris vos arguments.
La continuité territoriale ne saurait se résumer à une série de questions relatives à des territoires individuels. Néanmoins, sur le territoire de Saint-Martin, nous n’avons pas de CHU et nous devons nous rendre dans les territoires voisins. Ces derniers n’affrontent pas la même problématique, puisqu’ils disposent de spécialistes, même s’ils sont en petit nombre. J’ai interrogé le directeur de l’agence régionale de santé sur le nombre de chirurgiens vasculaires disponibles. Il m’a répondu que la Guadeloupe n’en comptait qu’un. Au moins, il y en a un ; chez nous, ce n’est pas le cas !
J’ai déposé un amendement spécifique à Saint-Martin, car notre situation est différente de celle de la Guadeloupe, de la Martinique ou de la Guyane.
Je maintiens donc mon amendement.