Madame Conconne, avant tout, je tiens à vous présenter mes excuses si mes paroles vous ont blessée : dans mon esprit, il ne s’agissait pas du tout d’une critique. Je n’ai aucun doute sur votre détermination à défendre les outre-mer et vous le savez.
Sur ce sujet, je me rallie à l’avis émis par M. Patient. Nous devons bien avoir en tête que, dans notre esprit collectif, le Bumidom, c’est fini : à ce sujet, nous entendons encore certains propos qui ne nous plaisent pas.
Vous demandez que cette politique soit gérée par l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité : c’est bel et bien son boulot. Je suis prêt à l’écrire noir sur blanc dans la présentation des missions que j’entends lui confier.
D’ailleurs, si je puis me permettre cette remarque sans porter atteinte à l’indépendance de la Haute Assemblée, dès qu’il sera nommé, le directeur de Ladom pourra être utilement convoqué par telle ou telle commission du Sénat et, à tout le moins, par la délégation sénatoriale aux outre-mer. Ainsi serons-nous parfaitement au clair quant à la politique que doit mener Ladom.
Cette agence dispose aujourd’hui d’un budget de 47 millions d’euros et nous voulons que, demain, elle soit en mesure de mener une politique concertée grâce aux crédits dont elle aura besoin.
Pour l’heure, je sollicite le retrait de cet amendement. À défaut, j’émettrai un avis défavorable.