J’ai bien entendu vos propos, monsieur le rapporteur spécial, monsieur le ministre.
Nous discutons de 4 millions d’euros ; nous savons toutefois que c’est largement insuffisant pour lutter contre les violences intrafamiliales.
Celles-ci concernent tous les domaines. Je pense à celui de la santé : les femmes ont dû mal à trouver une écoute ; aujourd’hui, dans les hôpitaux, on propose que des assistants sociaux leur viennent en aide. Les collectivités territoriales mettent la main à la pâte quand il faut trouver de l’argent.
Nous ne pouvons pas voter les crédits de la mission « Outre-mer », qui comprend le programme « Conditions de vie outre-mer », sans envoyer un signal pour montrer que nous luttons contre ces violences, qui touchent les enfants – l’avenir de nos populations – et qui nécessitent une approche humaine globale.
Messieurs les rapporteurs spéciaux, monsieur le ministre, tenez-en compte !
Les associations qui luttent sur le terrain, les associations de proximité, ont besoin d’aide. Nous connaissons les appels à projets et les efforts entrepris, mais c’est tellement insuffisant que les 2 millions d’euros que nous demandons permettraient de montrer aux associations de terrain que le ministère de l’outre-mer a pris en compte le défi que doivent relever, aujourd’hui et demain, l’ensemble des territoires concernés par les violences intrafamiliales.