Intervention de Nassimah Dindar

Réunion du 1er décembre 2022 à 14h30
Loi de finances pour 2023 — État b

Photo de Nassimah DindarNassimah Dindar :

J’ai bien entendu vos propos, monsieur le rapporteur spécial, monsieur le ministre.

Nous discutons de 4 millions d’euros ; nous savons toutefois que c’est largement insuffisant pour lutter contre les violences intrafamiliales.

Celles-ci concernent tous les domaines. Je pense à celui de la santé : les femmes ont dû mal à trouver une écoute ; aujourd’hui, dans les hôpitaux, on propose que des assistants sociaux leur viennent en aide. Les collectivités territoriales mettent la main à la pâte quand il faut trouver de l’argent.

Nous ne pouvons pas voter les crédits de la mission « Outre-mer », qui comprend le programme « Conditions de vie outre-mer », sans envoyer un signal pour montrer que nous luttons contre ces violences, qui touchent les enfants – l’avenir de nos populations – et qui nécessitent une approche humaine globale.

Messieurs les rapporteurs spéciaux, monsieur le ministre, tenez-en compte !

Les associations qui luttent sur le terrain, les associations de proximité, ont besoin d’aide. Nous connaissons les appels à projets et les efforts entrepris, mais c’est tellement insuffisant que les 2 millions d’euros que nous demandons permettraient de montrer aux associations de terrain que le ministère de l’outre-mer a pris en compte le défi que doivent relever, aujourd’hui et demain, l’ensemble des territoires concernés par les violences intrafamiliales.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion