Intervention de Éliane Assassi

Réunion du 1er décembre 2022 à 14h30
Loi de finances pour 2023 — État b

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

Je reprends ici un amendement dont les membres du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l’Assemblée nationale, au sein duquel siègent un certain nombre d’élus ultramarins, auraient bien voulu débattre. On sait les raisons pour lesquelles cela n’a pu se faire.

Il s’agit de demander un meilleur investissement de l’État au sein des départements d’outre-mer, notamment en Polynésie française. Le fonds intercommunal de péréquation (FIP) ayant diminué, le service de public de l’eau est remis en cause. Les communes n’ont pas les moyens nécessaires pour assurer la maintenance des réseaux d’adduction d’eau, qui est une compétence communale. Si les travaux ne peuvent avoir lieu, des dégâts environnementaux sont à prévoir.

En effet, le manque d’entretien des réseaux d’adduction d’eau entraîne d’énormes fuites. Or l’eau est un bien commun essentiel, que les conséquences du réchauffement climatique rendent de plus en plus rare. Perdre ce bien, parce que l’État ne fournit pas les moyens nécessaires à sa maintenance, relèverait – ne m’en voulez pas, monsieur le ministre ! – d’une irresponsabilité indicible.

Par conséquent, il faut donner à la Polynésie française et aux collectivités d’outre-mer les moyens de protéger ce bien essentiel et de le rendre accessible au plus grand nombre.

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