Mes arguments rejoignent ceux de ma collègue, mais l’amendement que je présente porte sur des montants moins élevés que le sien.
Le décrochage du salaire des enseignants est un vrai paradoxe. Comment expliquer que la rémunération d’un professeur des écoles recruté à bac+5 soit aujourd’hui inférieure au salaire moyen des fonctionnaires de catégorie B ? La situation est grave !
Dans la discussion générale, j’ai expliqué que les mesures proposées se traduiraient par un effet de plateau et qu’elles ne prenaient pas en considération les enseignants ayant plus de vingt ans d’exercice.
Le projet de budget prévoit d’allouer le même montant que celui que nous prévoyons, 300 millions d’euros, à un « pacte » avec les enseignants qui conditionnera l’augmentation de salaire à l’accomplissement de nouvelles missions. Nous ne souscrivons pas à ce choix politique.