Le Gouvernement partage la volonté exprimée ici d’augmenter la rémunération des AESH. Dès la rentrée 2023, les primes en éducation prioritaire leur seront versées, de même qu’aux AED.
Par ailleurs, tous les AESH bénéficieront, à la rentrée 2023 également – nous avons retenu en première lecture à l’Assemblée nationale un amendement allant en ce sens –, d’une augmentation inconditionnelle de 10 %.
Au-delà de ces avancées, l’effort de formation qui accompagne ce mouvement doit être souligné.
Plus généralement, il est nécessaire d’augmenter le temps de travail des AESH, car leur faible rémunération est liée à un temps de travail hebdomadaire trop faible, d’environ 24 heures. Nous devons tendre vers les 35 heures.
Dans cette perspective, nous travaillons avec les collectivités locales à la préparation de la prochaine Conférence nationale sur le handicap, qui doit engager l’acte II de l’école inclusive.
L’objectif est que les AESH soient payés à la hauteur des tâches qu’ils accomplissent et puissent atteindre un volume horaire de travail hebdomadaire leur permettant de toucher des rémunérations satisfaisantes.
Pour toutes ces raisons, j’émets un avis défavorable sur ces amendements.
Je partage, je le répète, l’ambition de mieux rémunérer les AESH. Cette ambition aura des traductions concrètes dès la rentrée prochaine et elle prendra tout son sens dans le cadre de la Conférence nationale du handicap.